Ce 31 janvier, TF1 lance la saison 2 de Je te promets, la saga que l’on suit sur quarante ans. Camille Lou incarne Florence, une chanteuse qui a renoncé à sa carrière pour élever ses triplés.
Votre personnage ne vit-il pas une forme de soumission à son mari qui ne dit pas son nom ?
CAMILLE LOU : Florence avait débuté une carrière dans la musique. Elle a rencontré un homme dont elle est tombée amoureuse. Et elle s’est oubliée. Aujourd’hui, c’est difficile d’imaginer que ça ait pu exister… Dans la saison 1, elle reprend sa vie en main, mais trop tard.
Pourquoi êtes-vous touchée par cette femme ?
Pour la jouer, je me suis inspirée de Céline, l’une de mes deux sœurs. Comme elle, Florence est capable de longtemps garder son calme et de soudain exploser. Cette série me fait aussi beaucoup penser à ce qu’a vécu ma mère, Marie-Odile. Comme mon personnage, elle a dédié sa vie à sa famille en abandonnant son métier. À l’époque, c’était le mari qui rapportait l’argent du foyer. C’est ce qui se passait avec mon père, Pascal, qui était patron d’entreprise.
Cette fiction, adaptée de la série américaine This Is Us, fait se succéder des séquences d’époques différentes avec les mêmes personnages. N’est-ce pas déroutant ?
À la lecture, j’avais adoré ! Et j’avais surtout aimé la surprise de la fin du premier épisode où on comprend que les trois bébés à la maternité sont les adultes qu’on vient de suivre dans l’intrigue.
En reprenant les tournages cet été à La Rochelle et à Paris, avez-vous eu le sentiment de retrouver une famille ?
On était heureux de se revoir ! Avec Hugo Becker, qui joue Paul mon mari, tout a toujours été fluide, encore davantage pour cette saison 2. Il y a des guests formidables, comme Patrick Chesnais en docteur !
Le 6 décembre, vous avez fini de tourner une autre série pour TF1, Les Combattantes avec Julie de Bona, Sofia Essaïdi et Audrey Fleurot. Qu’en retenez-vous ?
C’était intense et physique. Je joue une «faiseuse d’anges», une avorteuse clandestine durant la Première Guerre mondiale.
Vous avez un projet avec une plate-forme, vous allez tourner un long-métrage… Quid de la chanson et de la comédie musicale, est-ce fini pour vous ?
J’ai revu pendant les fêtes avec mes neveux La Légende du roi Arthur et 1789 : Les Amants de la Bastille et j’ai réalisé que j’avais vraiment adoré faire ça… Mais à la différence de Florence Gallo, je veux réussir à trouver l’équilibre entre mon métier et ma vie personnelle. Pour l’instant, j’ai trop de belles choses à vivre et je ne veux pas les laisser passer.
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